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3 000 hectares d’ici fin 2017

KKO se voit en roi du cacao ivoirien

Publié le 06/09/2016 - 12:12
Une pépinière de plants de cacao de Solea. La société envisage de planter 3 000 ha de cacao en Côte d’Ivoire. Photos : KKO International

Cotée en bourse, la société belge souhaite multiplier les rendements par quatre avec la variété Mercedes, des intrants et un meilleur suivi technique des cultures. Pour cela, elle investit et renforce ses équipes sur le terrain.

 

Rien que ça ! Le Belge KKO International, à travers sa filiale ivoirienne Solea, ambitionne de devenir « le plus grand producteur de cacao en Côte d’Ivoire » dans les années à venir. Grâce à des « techniques agronomiques innovantes », cette société, cotée sur Alternext Paris et Bruxelles depuis octobre 2015, s’est fixée pour objectif d’exploiter 3 000 hectares d’ici fin 2017.

Elle vise un rendement de « 5 tonnes de fèves par hectare à partir de 2024 » alors que la moyenne nationale est actuellement de moins d’une tonne. L’innovation agronomique de Solea repose sur deux facteurs : l’utilisation de Mercedes, une nouvelle variété à fort rendement mise au point par le Centre national de recherche agronomique ivoirien et par le développement de la « fertirrigation », qui associe micro-irrigation (goutte-à-goutte) et fertilisation. « Cela permet un meilleur dosage et une meilleure absorption de l’engrais en fonction des besoins de la plante et de son degré de maturité et ce en continu », explique-t-on chez KKO qui, par ailleurs, ne transforme pas le cacao.

Rémy Allemane,  P-DG de Solea Côte d’Ivoire.
« Pour l’heure, à travers notre filiale, nous exploitons 1 000 hectares de terres dont 800 ha sont plantés, explique Rémy Allemane, administrateur de KKO International et P-DG fondateur de Solea. C’est d’ores et déjà une plantation 300 à 800 fois plus grande que les exploitations familiales traditionnelles. »
Par ailleurs, KKO renforce ses équipes en Côte d’Ivoire avec l’arrivée de deux ingénieurs agro-pédologues et se dote d’un laboratoire de pédologie de pointe. 

L’analyse en laboratoire permet de déterminer la quantité d’engrais à apporter entre les caractéristiques du sol étudié et les besoins du cacaoyer. 

Doté d’instruments de pointe, ce laboratoire devrait permettre à KKO International d’obtenir les attestations de plantation du ministère de l’Agriculture ivoirien. La Côte d’Ivoire est le plus gros producteur mondial de cacao.

 

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